Comme en 2017, l’année qui vient de s’écouler a été bonne pour le secteur de l’immobilier. Cette affirmation se vérifie notamment par la hausse des ventes de biens. Toutefois, les prévisions pour 2019 laissent présager une année un peu moins aboutie. Attention, comme l’année qui vient de s’écouler l’a encore prouvé, il faut toujours garder ses distances avec les pronostics. Découvrez notre comparatif des points positifs et des points négatifs à prévoir pour l’immobilier en 2019.
Immobilier 2019 : des signaux positifs
La nouvelle année, comme la précédente, devrait être porteuse pour le secteur. Du moins, c’est ce que laissent penser certains indicateurs. Par exemple, les taux d’intérêt devraient rester bas cette année. Quand on connait leur influence sur le marché de l’immobilier, le signal positif envoyé est indéniable. Même si une hausse des prix peut être de bon augure, des écarts trop importants avec le pouvoir d’achat des ménages peuvent créer un décalage conséquent. Après une hausse des prix en 2018, la FNAIM prédit des prix stables pour l’année 2019. Certains experts prévoient même une baisse d’un ou deux points. Dans la mesure où les prix sont élevés, cette stagnation est également de bon augure. En effet, la stagnation des prix favorise les achats immobiliers.
En plus de ces prévisions, l’action des pouvoirs publics pourrait également jouer un rôle en faveur de l’immobilier. Ainsi, le dispositif fiscal proposé par la loi Denormandie devrait être bénéfique au secteur. D’ailleurs, il a été très bien reçu par les professionnels du secteur et par la FNAIM. Imaginé comme un complément de la loi Pinel ancien, le dispositif permettra à certains propriétaires de défiscaliser un investissement relatif à un bien à rénover. Autre mesure qui pourrait être bonne pour le secteur: le bail mobilité. Ce nouveau type de contrat permet les locations meublées de courte durée. Censé redonner plus de flexibilité aux acteurs, le bail mobilité a été bien accueilli par les différentes parties.
Les indicateurs négatifs
Même si certains indicateurs laissent présager de belles choses, d’autres viennent un peu gâcher la fête. Au coeur des revendications des gilets jaunes, le pouvoir d’achat est depuis quelques années en net recul. D’un autre côté, les prix augmentent constamment. Cet environnement économique et social ne favorise pas les acquisitions immobilières. Même si le gouvernement, en voulant supprimer la taxe d’habitation, souhaite accroître le pouvoir d’achat des ménages, l’augmentation de la taxe foncière et des impôts ne risque pas d’améliorer la situation. Enfin, la perte de confiance des ménages dans la situation économique française (baisse de 18 points en 2018) risque aussi de peser sur le marché de l’immobilier. D’autant plus que certains éléments comme l’encadrement des loyers restent actifs.
Dans tous les cas, malgré les prévisions, surveillez toujours les différents indicateurs avant de vous lancer dans un projet immobilier.
L’immobilière Béryl –