Prête pour la rentrée, L’immobilière Béryl s’intéresse aux prix de l’immobilier actuels en Île-de-France et dans le reste du pays.

C’est la rentrée ! Découvrez les tendances des prix de l’immobilier en France 

Dès le début de la crise sanitaire, les suppositions ont été fréquentes à l’évocation du marché immobilier et de son devenir. Certains craignaient publiquement un effondrement, alors que d’autres imaginaient un secteur capable de résister. Près de deux ans après l’apparition de la Covid-19, la rentrée 2021 est l’occasion de dresser un premier état des lieux de l’impact du nouveau coronavirus sur les prix de l’immobilier dans l’hexagone.

À première vue, l’immobilier semble avoir parfaitement rempli son rôle de valeur refuge. Les Français ne se sont pas détournés de la pierre. Capital nous apprend d’ailleurs fin mai, qu’environ 1,13 million de transactions ont été réalisées sur la dernière année. Un record depuis 2000. De leur côté, les prix connaissent plus de disparités.

Prix de l’immobilier en Île-de-France : entre stagnation, légères baisses et hausses 

En 2021, en Île-de-France, les volumes de vente restent proches des chiffres enregistrés en 2019, dernière année avant le début de la crise sanitaire. Si les volumes ne semblent donc pas avoir été impactés, le virus a eu des conséquences sur les prix.

À Paris, après de nombreuses années de hausse continue, une stagnation des prix a été constatée. De très légères baisses ont même été enregistrées récemment dans certains arrondissements de la Ville-Lumière. Toutefois, il n’y a aucune raison de céder à la panique : les spécialistes estiment que les prix pourraient reprendre leur marche en avant très prochainement.

Dans l’ensemble, les prix continuent à augmenter dans le reste de l’Île-de-France. Dans la Petite Couronne, le prix des appartements a progressé de 4,5 % et le prix des maisons de 5,6 %. Les hausses sont plus modestes dans la Grande Couronne. On a constaté une augmentation de 3,6 % pour les appartements et de 4,9 % pour les maisons.

Prix de l’immobilier en France : de nombreuses disparités selon les zones 

Dans le reste du pays, de nombreuses disparités ont été constatées. Logique lorsque l’on constate l’étendue de la zone concernée et l’hétérogénéité des marchés. Ainsi, si certaines métropoles comme Bordeaux ont connu de légères baisses de prix, d’autres villes ont poursuivi leur progression.

À l’ouest, des villes comme Nantes, Rennes, Angers, ou La Rochelle ont vu leur prix augmenté. Même si certaines progressions sont importantes dans les villes précédemment citées, aucune n’occupe l’une des trois premières places du classement. En effet, le podium des communes ayant connu les plus fortes augmentations est aujourd’hui occupé par Poitiers, Cherbourg-en-Cotentin, ou Vannes.

Est-ce que ces tendances vont se poursuivre ? Difficile de se prononcer ou de l’affirmer. En effet, si l’obtention de crédits a atteint un record à 110,7 milliards d’euros (+26,8 % par rapport à l’année dernière), le durcissement des conditions d’octroi des prêts devrait faire diminuer la demande et donc influencer les prix de l’immobilier.

L’immobilière Béryl —