Après une année mouvementée, L’Immobilière Béryl vous propose de dresser un bilan de l’année 2023 sur le marché de l’immobilier.

Quel bilan peut-on tirer pour le marché de l’immobilier en 2023 ? L’Immobilière Béryl répond à vos questions.

Après des années d’emballement et de dynamisme, le marché de l’immobilier a pris un virage à 180 degrés cette année. D’ailleurs, les faibles taux d’intérêt et la hausse des prix semblent déjà être de lointains souvenirs pour les acquéreurs et pour les vendeurs.

L’immobilière Béryl vous propose aujourd’hui de faire un état des lieux du secteur de l’immobilier pour l’année 2023.

Les facteurs de la morosité conjoncturelle

Le constat est implacable : le secteur de l’immobilier a été freiné après des années d’euphorie. De nombreux experts et divers autres intervenants n’hésitent d’ailleurs pas à parler de “crise”.

Un chiffre matérialise à lui seul l’enrayement actuel. Pour l’année 2023, les notaires s’attendent à une baisse d’environ 14% du volume de transactions par rapport à l’année dernière. Un chiffre inquiétant, surtout lorsqu’on le compare aux dernières années.

Les facteurs explicatifs sont nombreux et, évidemment, connectés. Alors que pendant longtemps, les taux d’intérêt ont plafonné à des niveaux très bas, la hausse sur les douze derniers mois a été fulgurante. Aujourd’hui, les taux de crédit immobilier sur 20 ans s’établissent à 4,25 % en moyenne. Ils étaient à environ 2% en moyenne en novembre 2022, et à environ 1,05% en moyenne en novembre 2021.

En parallèle, si la baisse des prix a commencé, elle reste insuffisante pour combler la hausse des coûts du crédit, et donc favoriser les acquisitions. Sur l’ensemble du marché, la diminution oscille entre 1 et 2%. Alors que pour certains, il faudrait une baisse de 10 à 25% pour combler la perte de pouvoir d’achat des ménages.

À savoir :  un article de MySweetImmo nous apprend d’ailleurs que le pouvoir d’achat des Français s’est effondré de 20 mètres carrés.

Les mesures prises par les pouvoirs publics

Alors que le durcissement des conditions d’octroi de prêt semblait souhaité initialement par les pouvoirs publics afin de limiter la trajectoire inflationniste des prix, ces derniers cherchent, depuis quelques semaines, des solutions pour relancer le marché en soutenant notamment la demande.

Dans cette optique, Bruno Lemaire, le ministre de l’Économie, a annoncé en octobre dernier de nouvelles mesures :

  • L’augmentation et l’extension du Prêt à Taux Zéro en 2024, alors qu’il devait être supprimé au 1er janvier prochain.
  • La négociation de l’assouplissement des règles d’octroi du crédit immobilier auprès du gouverneur de la Banque de France.

Quel avenir pour le marché de l’immobilier en France ?

Indéniablement, 2023 a été une année hors du commun. Cette nouvelle réalité fait craindre le pire aux différents acteurs : les vendeurs, les acquéreurs, et les professionnels. Toutefois, comme dans chaque crise, des opportunités et des motifs d’espoir existent.

Par exemple, la probable stabilisation des taux d’intérêt devrait permettre à chacun d’intégrer cette nouvelle réalité et donc de rééquilibrer le marché. Une hausse du nombre de transactions est à espérer pour 2024.

Sur certains marchés, comme celui de la capitale française, des évènements pourraient redynamiser la pierre. La tenue des jeux Olympiques, et l’effet constaté sur l’immobilier pour les précédents organisateurs font espérer une amélioration de l’attractivité de l’immobilier auprès des ménages.

L’Immobilière Béryl –