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Pourquoi et comment bien négocier son prêt immobilier ? Les astuces de votre agence 

En l’espace de quelques mois, les taux d’intérêt ont bondi en France. À titre d’illustration, et d’après immobilier-danger.com, ils sont passés en moyenne de 2,34 % en janvier 2023 à 4,24 % en janvier 2024.

Aujourd’hui, encore plus qu’hier, la négociation de son prêt immobilier est vitale pour ne pas mettre en péril son projet. C’est vrai autant pour l’achat d’une résidence principale ou secondaire que pour un investissement locatif. L’Immobilière Béryl vous propose aujourd’hui de découvrir comment et pourquoi bien négocier votre prêt immobilier.

Pourquoi bien négocier son prêt immobilier ?

Selon le dernier observatoire du crédit de Meilleurtaux, environ 50 % des demandes de prêt n’étaient pas finançables au cours du premier semestre 2023. En période de crise, l’objectif principal de la négociation reste donc d’obtenir l’accord d’un établissement financier.

Toutefois, à cause de la remontée brutale des taux, le coût financier d’un crédit immobilier représente une somme importante. Heureusement, les détails sur lesquels repose l’offre de prêt sont nombreux. Chercher à les optimiser peut vous permettre de faire des économies substantielles.

Comment bien négocier son prêt immobilier ?

La phase de préparation

Avant de négocier, assurez-vous de constituer un dossier financier solide.

Voici les arguments à faire valoir pour espérer obtenir des offres satisfaisantes :

  • Un taux d’endettement inférieur à 33%. Pour rappel, cela correspond au ratio entre les revenus mensuels et les charges financières de l’emprunteur. Un taux compris entre 10 % à 15 % est considéré comme excellent.
  • Un important “reste à vivre”, c’est-à-dire la somme qui vous reste après le paiement de votre mensualité. Le minimum requis est de 400 euros, mais certaines banques exigent 600 euros.
  • Un apport conséquent, égal au moins à 10% du prix d’acquisition. Toutefois, plus l’apport est important, plus la banque sera encline à vous accorder un crédit.
  • De bonnes aptitudes de gestion. Mettez en avant votre absence de découvert, de crédit à la consommation, ou encore le peu de dépenses superflues.
  • Un profil intéressant pour votre interlocuteur. Les banques, comme tous les commerçants recherchent sans cesse de nouveaux clients prêts à transférer leurs comptes bancaires. Les primo-accédants sont aussi toujours appréciés.
  • Des revenus stables
  • Un projet cohérent.

La phase de négociation

Même si le taux d’intérêt est l’élément principal à négocier pour faire baisser le prix, ce n’est pas le seul critère à considérer pour réduire le coût global d’un emprunt. Vous pouvez par exemple chercher à :

  • bénéficier de frais de dossier réduits ou offerts,
  • moduler la durée du prêt pour obtenir un taux d’endettement plus important, en augmentant le montant des mensualités ou en réduisant la durée du prêt,
  • réduire le coût de l’assurance emprunteur,
  • optimiser les conditions de remboursement. Certaines modalités comme les indemnités de remboursement anticipé ou les reports de mensualités peuvent aussi être négociées.

Dans tous les cas, faites jouer la concurrence. N’hésitez pas à contacter un courtier qui vous fera gagner du temps et de l’argent en négociant pour vous. Soyez prêt à ajuster certains éléments pour parvenir à un accord.

En combinant ces conseils avec une préparation minutieuse, vous augmentez vos chances d’obtenir un prêt immobilier qui répond à vos besoins et qui est financièrement avantageux. Deux autres outils sont également disponibles pour négocier votre crédit immobilier : les aides et la renégociation.

L’Immobilière Béryl —