Face aux incertitudes liées notamment à la crise sanitaire de la Covid-19, L’Immobilière Béryl s’interroge sur les placements privilégiés par les Français pendant cette période.

Les conséquences de la crise mondiale que nous traversons sont multiples. Au niveau social ou économique, des effets négatifs se font déjà ressentir.

Face à cette situation et aux incertitudes qu’elle entraîne, les ménages français restent prudents et adoptent une attitude attentiste par rapport à leurs placements. D’ailleurs, le niveau record de la collecte des livrets d’épargne renforce cette hypothèse. Avec 5,14 milliards d’euros, la collecte reste bien supérieure à celle de l’année dernière.

Comment cette prudence se matérialise-t-elle ? 

Sur l’ensemble de l’année 2020, notre PIB devrait reculer de 11 % selon les dires du ministre de l’Économie, Bruno Lemaire. Face à la morosité actuelle et aux craintes de nombreux Français, les ménages se montrent très prudents en matière de placement.

Aujourd’hui, de nombreux Français choisissent des options peu risquées. Même des alternatives habituellement populaires sont moins plébiscitées. Cette réalité concerne aussi bien les assurances-vie et les produits de défiscalisation que les SCPI.

En privilégiant des produits moins risqués et donc moins rentables, les Français font clairement le choix de la sécurité dans un contexte peu rassurant.

Les choix privilégiés par les Français 

Cette prudence ne signifie en rien que les Français se détournent de leur patrimoine. Par contre, plutôt que de chercher à développer leurs ressources ou à diversifier leurs placements, les ménages souhaitent consolider leur patrimoine.

C’est pour cela qu’ils choisissent d’épargner ou de réaliser des investissements sûrs : livrets d’épargne, achat d’une résidence principale, investissements locatifs fiables, etc.

Par exemple, d’après la Fédération Française de l’Assurance, les épargnants retirent désormais plus qu’ils ne déposent sur leur contrat d’assurance-vie. Entre janvier et juillet, la collecte sur ces placements était à -5,2 milliards d’euros.

Un retournement à prévoir ? 

Évidemment, les effets néfastes causés par le nouveau coronavirus sont largement responsables du changement de comportement des ménages français. Les conséquences économiques de cette crise sanitaire devraient d’ailleurs se faire ressentir sur le long-terme. De nombreux observateurs imaginent des ressentis négatifs sur plusieurs mois voire plusieurs années : baisse de l’activité économique, fermeture d’entreprises, augmentation du chômage, etc.

À l’heure actuelle, même l’annonce des résultats prometteurs du vaccin de Pfizer ne permet pas d’entrevoir un retour rapide à la normale. Il y a donc fort à parier que les nouvelles habitudes des ménages français s’inscriront dans la durée.

L’Immobilière Béryl —