Les Français sont nombreux à rêver d’acheter une résidence secondaire. Mais compte tenu de la situation actuelle, ce rêve est-il vraiment accessible ? L’Immobilière Béryl s’interroge.
Avec plus de 3,6 millions de résidences secondaires, la France a atteint un nouveau record. Désormais, 10 % des logements dans notre pays sont des résidences secondaires. C’est 12 fois plus que notre voisin allemand.
L’INSEE définit les résidences secondaires comme l’ensemble des logements occupés par leurs propriétaires et utilisés pour les week-ends, les loisirs et les vacances. Proches des logements occasionnels, avec lesquels elles sont souvent regroupées, les résidences secondaires sont à différencier des logements vacants.
Le confinement, qui a déclenché un besoin d’espaces verts, les nouvelles opportunités et les innovations permettant d’atténuer le coût de l’opération, tendent à démocratiser l’acquisition d’une résidence secondaire. L’Immobilière Béryl s’interroge aujourd’hui sur l’accessibilité de ce rêve.
Quels types de biens pour les résidences secondaires ?
Le budget et les tendances ont un impact indéniable sur les typologies de biens plébiscitées par les ménages. La localisation de la résidence principale a également une influence immense sur la localité dans laquelle les Français achètent leur résidence secondaire.
Les Parisiens, comme leurs compatriotes, cherchent des lieux de villégiature leur permettant de changer d’air en moins de 3 heures de train. Les Franciliens qui cherchent un air marin ou des espaces verts se dirigeront plutôt vers le littoral normand. Cet attrait ne date pas du dernier confinement. En effet, ce coin de l’hexagone est apprécié et adopté par les Franciliens depuis le XIXe siècle.
La crise sanitaire, que ce soit à travers le confinement ou avec la démocratisation du télétravail, a renforcé la volonté d’avoir un lieu pour ses week-ends ou pour partager sa vie entre deux communes. Soumis au rapport entre l’offre et la demande, les prix de certaines communes ont donc augmenté considérablement. Des localités comme Cherbourg, Deauville, Dieppe, Étretat ou Le Havre ont vu leur demande augmenter de plus de 50 % entre novembre 2019 et novembre 2020.
Pour s’offrir un nouveau lieu dédié aux week-ends en famille, aux loisirs et aux vacances, les ménages français investissent en moyenne 248 200 euros. Un budget significatif auquel il faudra ajouter des dépenses importantes. En effet, la législation est moins conciliante avec les résidences secondaires qu’avec les résidences principales. Heureusement, de nouvelles habitudes et de nouvelles solutions permettent de diminuer le coût du projet immobilier. Cette réalité tend à rendre plus accessible l’acquisition d’une résidence secondaire.
Comment diminuer le coût d’acquisition d’une résidence secondaire ?
De nouvelles tendances et de nouvelles solutions rendent accessible l’acquisition d’une résidence secondaire à un plus grand nombre de ménages.
La popularisation des locations saisonnières, notamment grâce à Airbnb, sert aujourd’hui à rentabiliser en partie sa résidence secondaire. Grâce à cela, il est possible de faire de ce projet un investissement. Au même titre, il est désormais possible de louer facilement son bien pour un évènement (mariage, tournage, etc.) grâce à des plateformes comme WePeps.
Fiscalement, le moins que l’on puisse dire, c’est que les résidences secondaires restent mal considérées. Ainsi, des communes comme Paris, Nice, Toulouse ou Saint-Jean-de-Luz, prévoient une taxe d’habitation supérieure pour les résidences secondaires. L’acquisition d’une résidence secondaire peut également créer de nouvelles redevances comme l’Impôt sur la Fortune Immobilière (IFI). Heureusement qu’en empruntant, ou en obtenant des aides pour la réalisation des travaux, certaines options permettent de limiter le coût d’une résidence secondaire…
L’Immobilière Béryl —