Vous souhaitez acquérir une résidence secondaire et vous vous demandez si cette opération peut s’autofinancer ? Découvrez nos réponses à vos questions.

Une résidence secondaire qui s’autofinance : un objectif réaliste ? 

 

Avec les restrictions sanitaires et la démocratisation du télétravail, de nombreux Français souhaitent du changement et de la verdure. Par exemple, 40 % des Français interrogés avaient indiqué en début d’année vouloir déménager en 2021. Quelques mois après, 16 % des Franciliens projettent toujours d’acheter une résidence secondaire.

Si pendant longtemps l’acquisition d’une résidence secondaire semblait possible pour quelques privilégiés, aujourd’hui, cette typologie d’opération s’envisage pour un plus grand nombre. L’émergence de plateformes comme Airbnb ou la baisse des taux d’intérêt n’y sont sans doute pas étrangères.

Mais alors, est-ce possible d’acquérir une résidence secondaire qui s’autofinance ? L’Immobilière Béryl tente de répondre à cette question.

Un investissement qui s’autofinance : qu’est-ce que c’est ? 

 

Théoriquement, un investissement s’autofinance lorsque les revenus qu’il génère couvrent les mensualités d’emprunt. Toutefois, dans l’idéal, il doit aussi couvrir les charges et les impôts comme la taxe foncière.

Il convient donc, pour celles et ceux qui cherchent à acheter une résidence secondaire qui s’autofinance, de travailler rigoureusement en amont du projet pour réduire au maximum le coût d’acquisition et optimiser le rendement de l’opération.

Réduire le coût d’acquisition du bien immobilier 

   

Pour réduire le montant de l’opération, il est intéressant de se concentrer sur certains biens et de tenter de négocier. Voici les options à étudier en priorité :

  • Les biens en vente depuis plus de 3 mois.
  • Les appartements et les maisons nécessitant des travaux.
  • Les logements à vendre de manière urgente.
  • Les produits offrant des avantages comme des frais de notaires réduits.

 Négocier des conditions d’emprunts intéressantes est aussi un moyen de réduire le prix d’achat. Que ce soit au niveau des taux d’intérêt ou des mensualités, il est parfois possible d’obtenir des conditions qui facilitent l’autofinancement.

 Il faut aussi être attentif au coût annuel d’entretien de la résidence. Le montant varie entre 1 et 3 % du prix d’achat.

 La consommation énergétique est également une question centrale. Se concentrer sur des logements peu énergivores ou étudier l’option de remplacer les équipements par des solutions plus écologiques peut être pertinent.

Rentabiliser l’opération immobilière 

 

Après avoir baissé autant que possible le coût de l’opération immobilière, les nouveaux propriétaires devront chercher à maximiser la rentabilité de leur bien.

Des plateformes comme Booking ou Airbnb ont démocratisé la location saisonnière ce qui a pour conséquence de faciliter les rentrées d’argent. Pour pouvoir profiter de sa résidence secondaire, il faut trouver des solutions pour se créer des revenus tout en gardant la possibilité de jouir de son bien.

Attention, la législation est de plus en plus précise et contraignante par rapport aux droits des propriétaires. Pensez donc à vous renseigner avant de vous lancer. Cherchez également une localité séduisante pour que votre logement ne reste pas vide.

Aujourd’hui, d’autres plateformes permettent également de rentabiliser un bien en le louant pour des tournages ou des évènements.

Un dernier conseil ?

 

Vous l’avez compris, compte tenu des inconvénients de la situation, il sera difficile de réussir à acheter une résidence secondaire qui s’autofinance. Toutefois, rien n’est impossible ! En vous créant des revenus passifs, vous réussirez au moins à amortir les charges de votre acquisition.

Pour atteindre votre objectif, nous ne pouvons que vous encourager à vous entourer de professionnels compétents. Aussi, intégrez votre objectif dans vos premières réflexions. En effet, cela va conditionner de nombreuses composantes de l’opération.

 

L’immobilière Béryl —