Alors que le premier trimestre de l’année s’achève, L’Immobilière Béryl vous propose de faire un point sur le marché immobilier français.

Avec environ 1,1 million de transactions conclues, 2022 a été une année record pour l’immobilier français. D’après la FNAIM, c’est la deuxième meilleure année depuis 20 ans. Malheureusement, certains indicateurs et prévisions laissent présager que la tendance s’inversera en 2023.

Loïc Cantin, président de la FNAIM, déclarait d’ailleurs en décembre 2022 : « Nous constatons une forte décélération (…), qui impacte l’ensemble du marché, et qui devrait se poursuivre dans les mois à venir. L’effet de l’inflation de ces derniers mois et les difficultés croissantes dans l’accès au crédit immobilier se font clairement ressentir sur le nombre de transactions ».

Les acquéreurs au centre de toutes les attentions

À cause de l’inflation et plus globalement de la conjoncture économique, les ménages français voient régulièrement leur pouvoir d’achat baisser depuis quelque temps. En 2022, il a diminué de 6,1%, ce qui représente une baisse de 11,1% sur les 36 derniers mois.

En ajoutant à cela d’autres facteurs comme la hausse des taux d’intérêt ou le renforcement des conditions à respecter pour obtenir un prêt, les acquéreurs voient leur capacité d’emprunt se réduire.

À titre d’illustration, si les taux d’intérêt atteignent 3 %, la capacité d’achat des ménages baisse de 13 %. Un tel scénario conduira inexorablement à réduire le nombre d’acquéreurs sur le marché, ce qui aura une incidence sur les volumes de vente. La FNAIM prévoit d’ailleurs une baisse de 10% sur le volume des transactions par rapport à 2022.

Au-delà de ces premiers éléments, les noUvelles prérogatives, comme la lutte contre les passoires thermiques, contribuent au rééquilibrage du rapport de force entre les vendeurs et les acquéreurs au profit de ces derniers et d’une baisse des prix.

Des propositions pour faciliter l’acquisition

Pour essayer d’enrayer cette baisse, La FNAIM a proposé plusieurs mesures en faveur des acquéreurs comme :

  • La réintroduction de la déduction fiscale des intérêts d’emprunt dans le cadre de l’achat d’une résidence principale.
  • La réintroduction de la portabilité des prêts bancaires à l’occasion d’une vente.
  • La création d’une bonification « valeur faible logement » dans le cadre de Ma Prime Rénov’. L’objectif est de la rendre incitative en prenant en compte la valeur des biens et le poids des travaux. 

Malgré le contexte, des opportunités subsistent 

Malgré la morosité ambiante et les incertitudes, des opportunités restent à saisir. 

Les investisseurs peuvent profiter de la période pour étoffer leur patrimoine. Les ménages en quête d’une résidence secondaire peuvent tirer parti de la situation pour concrétiser leur rêve. Dans l’ensemble, les acquéreurs ont plus de pouvoir en matière de négociation. Attention toutefois à soigner son dossier de prêt et à s’entourer de professionnels compétents pour mettre toutes les chances de son côté.

Les propriétaires de longue date peuvent également profiter de la période pour entériner une belle plus-value, notamment dans le cas d’une opération de vente pour financer une acquisition. Dans l’ensemble, tous les propriétaires profiteront de la valeur refuge de l’immobilier. En effet, malgré les crises, l’immobilier reste très apprécié par les ménages français.

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