Dans ce nouvel article, nous revenons sur les temps forts de l’année 2022. Retrouvez aussi les tendances du secteur pour 2023.

L’année 2022 a été mouvementée dans le secteur de l’immobilier. Liés aux préoccupations écologiques et sociétales, les sujets autour de la pierre se sont souvent retrouvés au cœur de l’actualité et du débat public.   

Afin de vous aider à y voir plus clair, L’Immobilière Béryl vous fait redécouvrir les temps forts de l’année qui s’achève, et décrypte les tendances pour 2023.

Ce qui a officiellement changé en 2022

Comme souvent, les mois de janvier et de juillet ont permis l’entrée en vigueur de nouvelles règles qui ont touché, de près ou de loin, le secteur de l’immobilier. Découvrez-les !

Des changements mineurs

Si certains changements entérinés en 2022 pourraient bouleverser le marché, des nouveautés moins impactantes sont également à connaître.

  • Depuis le 1er janvier, les dépôts de permis de construire peuvent s’effectuer en ligne.
  • Depuis le 1er avril, les obligations liées aux mentions des annonces de location ont changé. Les professionnels de l’immobilier ont l’obligation d’ajouter leurs tarifs maximums. Ils doivent aussi ajouter le montant du loyer de base et le montant du loyer de référence majoré sur les biens concernés par l’encadrement des loyers. Cette règle pourrait bientôt concerner également les particuliers.

Une lutte intensifiée contre le réchauffement climatique

Les grandes nouveautés de l’année concernent évidemment l’écologie, l’une des priorités énoncées par le Président de la République réélu.

Afin d’atteindre l’objectif de neutralité carbone à horizon 2050, les pouvoirs publics ont pris un ensemble de dispositions pour lutter contre les passoires thermiques et améliorer les performances énergétiques des logements. 2022 restera donc l’année de l’entrée en vigueur :

  • de la Réglementation Environnementale 2020 ;
  • de l’obligation de réaliser un audit énergétique dans le cadre de certaines ventes ;
  • de la nécessité pour les bureaux et les commerces de plus de 100 m2 de déclarer leur consommation d’énergie ;
  • d’un nouveau DPE plus discriminant. En effet, avec cette nouvelle formule, les propriétaires de biens notés F et G ne peuvent plus augmenter leur loyer depuis août 2022.

Des décisions pour améliorer la conjoncture économique

À cause notamment des effets de la crise de la Covid-19 ou de la guerre en Ukraine, la conjoncture économique est assez morose. L’inflation constatée est un exemple des difficultés. Pour faire face à la situation, de nouvelles mesures ont été prises.

Par exemple, les recommandations du Haut Conseil de la stabilité financière (HCSF) sont devenues des règles obligatoires pour les banques depuis le 1er janvier. À travers ces dernières, les conditions d’octroi de prêt se sont renforcées. Désormais, la limite du taux d’endettement s’établit à 35 %, assurance incluse. La durée maximale d’emprunt est fixée à 25 ans, avec une marge repoussée à 27 ans pour les VEFA ou les acquisitions avec travaux.

Cette réalité additionnée à la remontée des taux et à d’autres indicateurs laisse craindre des difficultés prochaines dans le secteur de l’immobilier.

Quelles tendances pour l’immobilier en 2023 ?

Après de nombreuses années d’euphorie, le marché de l’immobilier pourrait connaître quelques turbulences prochainement. Les baisses des prix se font de plus en plus fréquentes. À Paris par exemple, les prix sont passés en moyenne en dessous de 10 000 euros/m2. Selon Century 21 et Orpi, les prix seraient en moyenne, fin septembre 2022, respectivement de 9 758 euros et 9 615 euros le mètre carré.

Si ces éléments peuvent annoncer des mois difficiles, ces données sont également synonymes d’opportunités présentes ou futures pour les vendeurs et les acquéreurs.

L’Immobilière Béryl —